Pointu méditerranéen de 5 m en contreplaqué, transportable, pour la découverte des gréements latins.

300.00 
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350.00 
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240.00 
5.00 
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20.00 
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Les prix affichés sont TVA (si applicable) et frais de port inclus.

Longueur de coque : 5.00 m
Longueur flottaison : 4.92 m
Largeur hors bordé : 1.75 m
Largeur flottaison : 1.56 m

Tirant d’eau safran bas : 0.80 m
Tirant d’eau safran haute : 0.40 m
Poids lège prêt à naviguer : 370 kg
Poids lège ISO : 420 kg
Ballast liquide : 200 litres

Lest : 40 kg
Voilure (avec flèche) : 15.6 m²
Moteur hors-bord : 2 à 6 ch
Catégorie / Equipage : C4 / D5
Temps de construction : 650 heures

Note : la construction du Gabian nécessite, outre l’achat du plan, 
l’achat d’un kit contreplaqué ou des fichiers de découpe numérique.
Il existe aussi une traduction partielle en allemand.

Depuis très longtemps, je souhaitais ajouter à mon catalogue de plan un bateau méditerranéen, pointu ou barquette. Michel Aubert, demeurant dans l’arrière-pays de Fréjus et Cannes, m’en a enfin offert l’opportunité. Dans le même esprit que la plupart de mes autres plans, je n’ai pas cherché à faire une réplique d’un bateau traditionnel précis. J’ai créé quelque chose qui s’en inspire fortement, tout en étant adapté d’une part à une construction amateur, d’autre part à une utilisation actuelle. En particulier, on a voulu que le bateau soit remorquable et facile à mettre à l’eau et gréer, de sorte qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir une place de port. La longueur est de 5 m pour 1.75 m de largeur. Ces dimensions permettent de construire et de maintenir le bateau à l’abri dans un garage de taille courante. Les proportions et les formes sont proches de plans existants de barquettes.

Les formes d’un pointu imposent de fortes courbures des bordages. Cela rend donc difficile une construction en petites lattes, et par ailleurs une construction à clin de contreplaqué ne serait pas appropriée à un bateau méditerranéen. Nous avons donc opté pour un bordé à franc-bord en contreplaqué de 9 mm. De façon à bien aligner les bordés entre eux, on utilise la technique du cousu-stratifié avec des bordés découpés sur machine à découpe numérique. Bien sûr, on verra sur la coque l’existence de mini-bouchains, mais on le voit aussi sur bon nombre de coques en bordé traditionnel. Les outils actuels de conception 3D permettent de découper les bordés à la cote exacte sans nécessité d’ajustage. Le bordé est posé sur une charpente constituée d’une structure axiale en plusieurs plis de contreplaqué et de cloisons transversales en contreplaqué également (12 mm). Ce mode de construction d’une coque en forme et en contreplaqué est assez innovant, mais les progrès réalisés ces dernières années sur plusieurs de mes plans ont permis d’en assurer la faisabilité. Des caissons de flottabilité sont prévus à chaque extrémité.

Le bateau est gréé latin avec polacre (foc). Cela permet une manœuvre facile, la grand-voile restant toujours du même côté du mât. Le mât assez court et peut donc être dressé par un homme seul.
Nous avons prévu en option un gréement à voile latine « ronde » (type barque catalane). Seule l’emplanture change, mais on utilise le même mât et la même antenne. Il est donc possible d’utiliser sur le même bateau l’un ou l’autre gréement. Le gréement de catalane oblige, sauf pour un petit bord, à naviguer voile sous le vent du mât et donc à virer de bord vent arrière. Au prix d’une manœuvre plus complexe, il permet de retrouver toutes les qualités de la voile latine dont l’inclinaison de l’antenne est modifiée selon l’allure.

Nous avons renoncé à une dérive (sabre ou pivotante), d’une part parce que cela complique le matage, le mât ne pouvant plus être basculé, d’autre part, car le puits de dérive en position assez reculée gênerait beaucoup l’équipage. Nous avons amélioré l’efficacité anti-dérive de la quille en augmentant sa hauteur à mi-longueur (15 cm) avec un profil incurvé. En outre, réalisée en contreplaqué, la quille est assez étroite (36 mm). Des quilles latérales contribuent aussi à permettre au bateau de faire un cap très satisfaisant au près.

Il est prévu un ballast liquide, d’un volume de 160 litres environ. Cela donne au bateau le déplacement, et donc le comportement nautique, d’une construction traditionnelle, en particulier en cas de navigation en solitaire. Le lest fixe se limite à 40 kg dans la quille pour faciliter un redressement éventuel, mais reste limité pour ne pas dépasser le seuil d’une remorque non freinée.

Comme sur d’autres de mes plans, il est possible d’utiliser une remorque sans rouleau à l’axe, donc avec le bateau placé assez bas pour faciliter mise à l’eau et mise sur remorque.
Le gouvernail contribue au plan de dérive et se prolonge sous la quille. Il est monté sur des aiguillots-fémelots autorisant un mouvement vertical. Il est ainsi possible de mettre en place le safran avant mise à l’eau et d’aborder une plage en ayant seulement à le soulever.

Les formes d’un pointu ne permettent ni l’installation courante d’un moteur hors-bord au tableau, ni l’installation d’un moteur hors-bord en puits à l’axe car il y a incompatibilité entre l’emplacement nécessairement reculé de l’hélice et l’encombrement d’un hors-bord. C’est pourquoi la plupart des bateaux latins existants ont un moteur fixe avec une cage d’hélice. Malheureusement, les réglementations anti-pollution ont fortement renchéri le prix des moteurs fixes. Le coût d’une motorisation Diesel (au minimum 10 000 € avec tous les accessoires et montage) est prohibitif pour cette taille de bateau, sans compter l’encombrement et le poids. Après avoir envisagé plusieurs solutions, nous avons retenu un puits désaxé dont la géométrie est assez simple en ayant recours à des cloisons inclinées pour réduire le volume d’eau sous la flottaison. Le seul inconvénient, lié aux formes de pointu, est que le puits ne peut recevoir que des moteurs de puissance modérée. En moteur thermique, nous conseillons un moteur de 4 ch environ. En électrique, il existe maintenant un choix assez large. C’est ce qui a été testé sur le premier bateau, muni d’un Torqeedo travel. C’est une excellente solution, le moteur étant très léger et pouvant être facilement enlevé et rangé sous pont latéral lors des navigations sous voile.

Les emménagements sont du type méditerranéen avec une écoutille de largeur modérée permettant de fermer le bateau avec des panneaux de cale. Il est aussi possible de dormir dans le bateau, la largeur de plancher étant de 1.2 m. Une tente assez sommaire suffit dans la mesure où le bateau est fortement ponté. À l’avant, il y a un grand coffre de rangement.

Le premier Gabian a été construit entre février et juillet 2015 par le chantier Arwen Marine. Ensuite, Michel Aubert a monté le gréement et de l’accastillage, dont il a conçu tous les détails. Le pointu, baptisé Hasta Cipango, a tiré ses premiers bords à l’automne 2015. Son comportement nautique est tout à fait satisfaisant, y compris par mauvaise mer, et la saison 2016 a permis de confirmer que ses performances sont excellentes, supérieures à la plupart des pointus existants, souvent handicapés par leurs moteurs et hélices.

Depuis, j’ai reçu quelques commandes de plans pour des clients anglophones et un Gabian en construction traditionnelle et gréé en catalane a été construit par l’école de charpente navale Skol ar Mor. Ce fut l’occasion de compléter le dossier de plan, disponible maintenant dans les deux langues.

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